Mon voyage au Vietnam n’était en fait pas prévu… comme beaucoup de choses dans ce voyage d’ailleurs. C’est Trang, ma première et dernière couchsurfeuse de Manille, d’origine vietnamienne, qui m’a proposé de m’y rendre avec elle.
Je me retrouve donc dans le même avion qu’elle… sans visa mais avec la possibilité d’avoir 15 jours gratuits à mon arrivée. Direction Ho Chi Minh (ou Saigon) pour passer quelques jours avec l’adorable famille de Trang.
Première découverte : la cuisine vietnamienne. Mes papilles renaissent. Je répétais qu’aux Philippines, malgré ce que les gens avaient pu m’en dire, la nourriture n’était pas si mauvaise. C’était certainement parce que c’était le premier pays de ce tour du monde. Mais quel bonheur de retrouver des légumes, des plantes odorantes, des saveurs. Rien que la coriandre m’a mis en extase !
Ma deuxième découverte : la folie de la route dans la capitale. Les scooters envahissent les rues et mêmes les trottoirs, forment 10 lignes désorganisées. L’attention pour le piéton est de toutes les secondes. La traversée des rues se fait en plusieurs étapes. On avance mètre par mètre et chaque arrivée de l’autre côté de la route est une petite victoire. Je comprends désormais pourquoi beaucoup d’asiatiques portent un masque. Les odeurs de pollution montent vite à la tête. A ce moment, je ne serais pas contre en avoir un. Le passage d’un coton sur son visage le soir venu en dit long sur ce qu’on a pu respirer durant la journée.
J’avoue ne pas avoir fait grand-chose à Ho Chi Minh à part manger… Trang m’emmène toutefois au musée de la guerre du Vietnam (15000d / 0,55€). Pesant, triste, choquant mais essentiel. L’exposition photo en dit long, les histoires racontent l’horreur depuis l’intérieur. On part du général pour arriver au particulier. Les familles détruites, des deux côtés, les effets de l’agent orange, les horreurs que la guerre pousse à faire, l’inhumanité.
Je passe devant le palais de la réunification, devant la cathédrale Notre-Dame, j’observe la beauté de la poste centrale. On profite de la vie nocturne, de la street food, des jus de fruits frais.
Puis il est temps pour moi de partir. Je me dirige vers le Nord. Mui Ne sera mon prochain arrêt.
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Je suis d’accord avec vous, la cuisine filipina est loiiiin d’être mauvaise, malgré ce que j’ai pu entendre. Mais il est vrai que la cuisine vietnamienne aura toujours ma préférence.
Ce qu’on n’a pas compris après avoir visite le Sud Vietnam, c’est comment des gens d’un naturel aussi fondamentalement gentil ont pu être en guerre pendant 50 ans… Arrives au Nord, on a compris. Ils vous expliquent que meme Genghis Khan n’a jamais pu pénétrer le pays et a été refoule 3 fois. Ce sont des gens belliqueux. Ils ne parlent pas la meme langue non plus!